samedi 25 octobre 2008

Le cerveau des chauffeurs de taxi londoniens !

Voici 2 articles concernant l'effet sur le cerveau (et plus particulièrement l'hippocampe) de l'apprentissage et de la pratique des itinéraires routiers par les chauffeurs de taxi de la ville de Londres :

http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/677048.stm


http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/7613621.stm



Le principe important à retenir de ces études concerne l'effet d'un entraînement spécifique et intensif sur certaines structures de notre cerveau. D'autres études de ce genre ont par exemple montré que les régions cérébrales motrices activées lors des mouvements des doigts étaient davantage développées chez les violonistes professionnels.


Personnellement, cela fait longtemps que je me dis qu'un entraînement intensif dans le but de maîtriser une compétence particulière devait avoir un effet "mesurable" sur certaines parties du cerveau. Cette hypothèse n'est pas nouvelle et paraît logique (du moins, en ce qui me concerne). Actuellement, cette hypothèse est de plus en plus acceptée parce que des études scientifiques, utilisant les techniques modernes d'imagerie cérébrale, parviennent à mesurer les effets sur le cerveau de la pratique intensive d'un ensemble de comportements spécifiques.
Réflexion : J'espère que des études de ce genre ne vont pas se multiplier à l'infini afin de prouver l'effet d'une pratique comportementale intensive sur le cerveau. En effet, le même genre d'observations (mais concernant des régions cérébrales différentes) pourraient alors être "découvertes" chez les marathoniens, les joueurs de tennis, les jongleurs, les tireurs d'élite, les acteurs de théâtre, les opérateurs de machinerie lourde, etc. Vous voyez où je veux en venir ! Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de réaliser une pléthore d'études de ce genre et de publier pendant de nombreuses années des dizaines d'articles scientifiques afin d'accepter le principe que les comportements humains entraînent des effets sur la structure de notre cerveau. Par contre, il peut être intéressant de mieux connaître la nature exacte de ces effets (par exemple, sur le plan des neurones et/ou des synapses et/ou des neurotransmetteurs, etc.). En ce sens, je pense que ce genre d'études peut alors avoir un certain intérêt.
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