mardi 28 juillet 2009

Les séquelles cognitives suite à un accident vasculaire cérébral (AVC) droit

Voici une brochure clinique très bien faite destinée aux proches de personnes ayant subi un accident vasculaire cérébral droit (hémisphère droit du cerveau). Cette brochure a été réalisée par l'institut universitaire de gériatrie de Montréal.

http://ressources.neuropsychologie.fr/PDF/Cognition.et.AVC.Droit.pdf

vendredi 10 juillet 2009

Documentations sur le TCC léger

Pour les lecteurs et lectrices désirant en savoir davantage sur le traumatisme cranio-cérébral léger, voici quelques liens intéressants (et en français !) :

http://www.aucoeurdelatrauma.org/conferences/tccl_documentation.pdf

http://biblio.hmr.qc.ca/Publications_pdf/T/trauma_cranien_pre030.pdf

http://www.francetraumatismecranien.fr/fileadmin/SITE_FTC/PLAQUETTES/fichier_r-duit_traum_urgentiste_depliant_def.pdf

mardi 7 juillet 2009

Brochure sur le traumatisme cranio-cérébral (TCC)

Ci-joint vous trouverez un lien vers une brochure très intéressante sur le traumatisme cranio-cérébral (TCC). Cette brochure, ni trop simple ni trop compliquée, a été réalisée au Québec par la Société d'Assurance Automobile et est destinée aux personnes ayant subi un TCC ainsi qu'aux membres de leur famille. Si vous êtes intéressés à en savoir plus sur le TCC, c'est un bon point de départ.

Bonne lecture !

http://www.saaq.gouv.qc.ca/publications/victime/trauma_cranio_fr.pdf

jeudi 2 juillet 2009

La fatigue cognitive dans le TCC léger

Dans le message du 13 avril 2009, je vous ai parlé un peu du TCC léger. Dans la liste des principaux symptômes généralement observés lors de la survenue d'un TCC léger (parfois aussi appelé "commotion cérébrale") se trouve la fatigue. Il ne s'agit pas d'une fatigue au sens commun du terme. Nous parlons ici plutôt de fatigue cognitive (ou encore cérébrale ou neurologique). Les mécanismes neurologiques à la base de l'apparition de cette fatigue sont encore peu connus. Il faut savoir que, même après un TCC léger (avec, par exemple, une perte de conscience de quelques minutes), cette fatigue peut être très présente, surtout peu de temps après le traumatisme, mais peut durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Comment se manifeste-t-elle dans la vie de tous les jours ? Je vais me baser sur ma pratique professionnelle pour vous en parler.
Toutes les personnes ayant subi un TCC léger que j'ai rencontrées se sont plaintes, à des degrés divers, de cette fatigue. En résumé, elles l'expliquent en disant que, lorsqu'elles font des activités
facilement réalisées avant le traumatisme (par exemple, lire un livre, faire la vaisselle, aller faire son épicerie, etc.), elles se fatiguent beaucoup plus rapidement et doivent souvent arrêter l'activité en cours. De plus, ce qui semble caractéristique de ce type de fatigue (et qui la distingue de la fatigue que nous connaissons tous, par exemple, après avoir passé une nuit blanche), est la difficulté à récupérer. Une simple sieste ne suffit souvent pas. Surtout si la personne s'est forcée un peu, elle peut en "payer le prix" pendant plusieurs jours. Et ce "prix" peut consister en l'apparition de maux de tête, de problèmes de sommeil, d'augmentation de l'irritabilité et d'une "baisse du moral". Parfois, la personne n'est tout simplement plus capable de réaliser certaines activités pendant une période de temps assez longue. Je me souviens d'une personne qui, au bout de 15 minutes de lecture, devait s'arrêter, alors qu'auparavant elle pouvait facilement lire pendant 1 à 2 heures sans interruption.


Une autre difficulté importante liée à cette fatigue particulière est que les personnes elles-mêmes, mais aussi les personnes de leur entourage, ne comprennent pas bien pourquoi cette fatigue est présente. Les personnes ne comprennent pas pourquoi, après un léger choc sur la tête, il leur est parfois si difficile de réaliser avec efficacité des activités qu'elles faisaient souvent et facilement avant le traumatisme. Comme je l'ai dit, nous sommes encore loin de bien connaître le pourquoi et le comment de cette fatigue neurologique. Cependant, elle existe et peut vraiment avoir des conséquences négatives importantes sur le fonctionnement des personnes dans leur vie quotidienne (activités domestiques, loisirs, travail), et ce, pendant une période de temps assez longue après l'apparition du traumatisme. Comme je l'ai mentionné dans le message du 13 avril, ce symptôme peut parfois encore être présent alors que tous les autres symptômes post-commotionnels ont disparu.
Ainsi, comme nous le verrons probablement plus en détail dans un futur message, il devient alors très important de bien informer les personnes et leur entourage sur la nature de cette "fatigue cognitive". Ensuite, il est tout aussi important d'aider ses personnes à mieux gérer leur énergie afin de progressivement diminuer les effets négatifs de cette fatigue. Simplement dire à la personne qu'elle doit continuer à faire des efforts et qu'elle doit se reposer n'est pas suffisant...
over-blog.com