vendredi 20 novembre 2009

L'avenir des neurosciences

Pour les personnes sachant bien lire l'anglais et ayant déjà certaines connaissances dans le domaine des neurosciences, voici un très intéressant document-synthèse (48 pages) sur la situation actuelle et les perspectives d'avenir des neurosciences :
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mardi 17 novembre 2009

Le retour de la neuroplasticité !

Ci-joint un article sur l'existence possible de mécanismes de "neuroplasticité à court terme", c'est-à-dire que des changements structurels dans certaines régions du cerveau, et sous certaines conditions, peuvent se produire très rapidement. Ces changements pourraient avoir lieu grâce à l'activation de "connexions neuronales silencieuses" (déjà existantes mais non activées et non fonctionnelles). L'idée de l'existence de ces "connexions neuronales silencieuses" m'apparaît très intéressante. À suivre...

http://www.sciencedaily.com/releases/2009/07/090714203442.htm

dimanche 8 novembre 2009

Vidéo sur l'accident vasculaire cérébral

Voici une courte vidéo sur l'AVC. Cette vidéo provient du même site internet que dans le message précédent. C'est un site intéressant pour les personnes désireuses d'en savoir plus sur le fonctionnement des différentes parties du corps humain (dont le cerveau).
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lundi 26 octobre 2009

Courte vidéo sur la sclérose en plaques

Voici une vidéo intéressante (mais malheureusement assez courte) sur la sclérose en plaques. Cependant, pour les novices, c'est un début. C'est bien fait, bien expliqué et les simulations visuelles sont intéressantes.

samedi 24 octobre 2009

Dans le cerveau des psychopathes !

Ci-joint un article sur une étude d'imagerie cérébrale fonctionnelle réalisée auprès de 9 psychopathes. Ce genre d'étude peut aider à mieux comprendre comment fonctionne le cerveau de personnes présentant de graves troubles psychiatriques. Cependant, du moins pour l'instant, je trouve que ces études ont une portée essentiellement descriptive et peu explicative. En effet, comme c'est le cas dans cet article, cela nous indique qu'il y a un "défaut de connexion" entre 2 régions précises du cerveau, en comparaison avec des personnes ne présentant pas de trouble psychopathique. De nombreuses questions demeurent néanmoins. Quelle est la nature exacte de ces "défauts de connexion" ? Quel est ou quels sont les facteurs qui ont provoqué un tel déficit ? Quel est le rôle précis des 2 régions impliquées ? Ce déficit neurologique peut-il expliquer à lui seul toutes les manifestations liées à la psychopathie ? Quels peuvent être les impacts à long terme de ce type de découverte sur les approches thérapeutiques ? Est-ce que tous les psychopathes présentent ce type de déficit neurologique ? etc.
Je suis persuadé que, à l'avenir, des découvertes de cette nature seront réalisées en lien avec d'autres troubles de la santé mentale. C'est déjà le cas pour plusieurs pathologies. Cependant, les mêmes questions mentionnées ci-dessus se poseront à chaque fois. Alors, espérons que, peu à peu, nous allons pouvoir répondre à ces questions car, sans la réponse à de telles questions, des études de cette nature ne seront malheureusement pas d'une grande utilité.
Ceci dit, voici l'article en question :

mardi 29 septembre 2009

Mieux comprendre la mémoire de travail dans la vie quotidienne

Réalisée par la même équipe de neuropsychologues (voir le message précédent), voici une brochure destinée au "grand public" dont le but est d'expliquer ce qu'est la mémoire de travail et quelles peuvent être les conséquences d'un déficit en mémoire de travail sur les activités de la vie quotidienne.


http://www.crfna.be/Portals/0/MdTbrochurefinale.pdf


Bonne lecture !

mardi 22 septembre 2009

Mieux comprendre les fonctions exécutives dans la vie quotidienne

Ci-joint une brochure réalisée par des neuropsychologues belges visant à expliquer, de manière vulgarisée, ce que sont les fonctions exécutives et les conséquences sur les activités de la vie quotidienne lorsque ces fonctions sont altérées. Les explications sont très claires et il y a de nombreux exemples tirés de la vie quotidienne. Vraiment du bon travail !

http://www.crfna.be/Portals/0/fonctions%20exécutives.pdf

mercredi 2 septembre 2009

Commotions cérébrales et dépression

Voici une courte vidéo intéressante qui explique le lien entre certaines formes de commotions cérébrales et la dépression :


http://www.youtube.com/watch?v=lKwL6TLmsEE

mardi 28 juillet 2009

Les séquelles cognitives suite à un accident vasculaire cérébral (AVC) droit

Voici une brochure clinique très bien faite destinée aux proches de personnes ayant subi un accident vasculaire cérébral droit (hémisphère droit du cerveau). Cette brochure a été réalisée par l'institut universitaire de gériatrie de Montréal.

http://ressources.neuropsychologie.fr/PDF/Cognition.et.AVC.Droit.pdf

vendredi 10 juillet 2009

Documentations sur le TCC léger

Pour les lecteurs et lectrices désirant en savoir davantage sur le traumatisme cranio-cérébral léger, voici quelques liens intéressants (et en français !) :

http://www.aucoeurdelatrauma.org/conferences/tccl_documentation.pdf

http://biblio.hmr.qc.ca/Publications_pdf/T/trauma_cranien_pre030.pdf

http://www.francetraumatismecranien.fr/fileadmin/SITE_FTC/PLAQUETTES/fichier_r-duit_traum_urgentiste_depliant_def.pdf

mardi 7 juillet 2009

Brochure sur le traumatisme cranio-cérébral (TCC)

Ci-joint vous trouverez un lien vers une brochure très intéressante sur le traumatisme cranio-cérébral (TCC). Cette brochure, ni trop simple ni trop compliquée, a été réalisée au Québec par la Société d'Assurance Automobile et est destinée aux personnes ayant subi un TCC ainsi qu'aux membres de leur famille. Si vous êtes intéressés à en savoir plus sur le TCC, c'est un bon point de départ.

Bonne lecture !

http://www.saaq.gouv.qc.ca/publications/victime/trauma_cranio_fr.pdf

jeudi 2 juillet 2009

La fatigue cognitive dans le TCC léger

Dans le message du 13 avril 2009, je vous ai parlé un peu du TCC léger. Dans la liste des principaux symptômes généralement observés lors de la survenue d'un TCC léger (parfois aussi appelé "commotion cérébrale") se trouve la fatigue. Il ne s'agit pas d'une fatigue au sens commun du terme. Nous parlons ici plutôt de fatigue cognitive (ou encore cérébrale ou neurologique). Les mécanismes neurologiques à la base de l'apparition de cette fatigue sont encore peu connus. Il faut savoir que, même après un TCC léger (avec, par exemple, une perte de conscience de quelques minutes), cette fatigue peut être très présente, surtout peu de temps après le traumatisme, mais peut durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Comment se manifeste-t-elle dans la vie de tous les jours ? Je vais me baser sur ma pratique professionnelle pour vous en parler.
Toutes les personnes ayant subi un TCC léger que j'ai rencontrées se sont plaintes, à des degrés divers, de cette fatigue. En résumé, elles l'expliquent en disant que, lorsqu'elles font des activités
facilement réalisées avant le traumatisme (par exemple, lire un livre, faire la vaisselle, aller faire son épicerie, etc.), elles se fatiguent beaucoup plus rapidement et doivent souvent arrêter l'activité en cours. De plus, ce qui semble caractéristique de ce type de fatigue (et qui la distingue de la fatigue que nous connaissons tous, par exemple, après avoir passé une nuit blanche), est la difficulté à récupérer. Une simple sieste ne suffit souvent pas. Surtout si la personne s'est forcée un peu, elle peut en "payer le prix" pendant plusieurs jours. Et ce "prix" peut consister en l'apparition de maux de tête, de problèmes de sommeil, d'augmentation de l'irritabilité et d'une "baisse du moral". Parfois, la personne n'est tout simplement plus capable de réaliser certaines activités pendant une période de temps assez longue. Je me souviens d'une personne qui, au bout de 15 minutes de lecture, devait s'arrêter, alors qu'auparavant elle pouvait facilement lire pendant 1 à 2 heures sans interruption.


Une autre difficulté importante liée à cette fatigue particulière est que les personnes elles-mêmes, mais aussi les personnes de leur entourage, ne comprennent pas bien pourquoi cette fatigue est présente. Les personnes ne comprennent pas pourquoi, après un léger choc sur la tête, il leur est parfois si difficile de réaliser avec efficacité des activités qu'elles faisaient souvent et facilement avant le traumatisme. Comme je l'ai dit, nous sommes encore loin de bien connaître le pourquoi et le comment de cette fatigue neurologique. Cependant, elle existe et peut vraiment avoir des conséquences négatives importantes sur le fonctionnement des personnes dans leur vie quotidienne (activités domestiques, loisirs, travail), et ce, pendant une période de temps assez longue après l'apparition du traumatisme. Comme je l'ai mentionné dans le message du 13 avril, ce symptôme peut parfois encore être présent alors que tous les autres symptômes post-commotionnels ont disparu.
Ainsi, comme nous le verrons probablement plus en détail dans un futur message, il devient alors très important de bien informer les personnes et leur entourage sur la nature de cette "fatigue cognitive". Ensuite, il est tout aussi important d'aider ses personnes à mieux gérer leur énergie afin de progressivement diminuer les effets négatifs de cette fatigue. Simplement dire à la personne qu'elle doit continuer à faire des efforts et qu'elle doit se reposer n'est pas suffisant...

jeudi 25 juin 2009

Le cerveau à tous les niveaux !

Aujourd'hui, je veux vous parler du site internet "Le cerveau à tous les niveaux !". Comme vous avez pu le constater, il est placé dans mes sites recommandés. En fait, surtout pour les personnes francophones, s'il y avait un seul site sur le cerveau à recommander, ce serait celui-là. Le site est tout simplement remarquable. Très diversifié, bilingue (anglais-français), très bien organisé, avec 3 niveaux de difficultés (débutant, intermédiaire et avancé) et, surtout, plusieurs niveaux d'organisation (social, psychologique, cérébral, cellulaire et moléculaire). À ma connaissance, le fait de pouvoir explorer des thèmes précis en choisissant le niveau d'organisation est très rare. C'est une idée très originale et particulièrement intéressante si l'on considère la complexité du cerveau humain et le rôle qu'il peut jouer à ces différents niveaux d'organisation.
N'hésitez donc pas à aller régulièrement "surfer" sur ce site ; vous ne serez pas déçu(e) !

jeudi 11 juin 2009

Le développement embryologique du cerveau humain

Ci-joint un article sur le développement du cerveau de la conception à la naissance. Fascinant !


http://www.newhorizons.org/neuro/scheibel.htm

lundi 13 avril 2009

"Searching for God in the Brain"

Pour les lecteurs courageux et sachant bien lire l'anglais, voici un long article de Scientific American sur ce qui peut se passer dans le cerveau des personnes qui vivent une expérience religieuse :

Le traumatisme cranio-cérébral léger (ou TCC léger)

Aujourd'hui, je vais vous parler un peu du traumatisme cranio-cérébral léger. Je vais me centrer sur les principaux symptômes du TCC léger. Mais, tout d'abord, quelques informations générales :
Ici, au Canada, il existe 3 grandes catégories de TCC : léger, modéré et sévère (ou grave). Des critères de nature médicale ont été définis pour distinguer ces 3 catégories. Je ne vais pas en parler dans ce message. Concernant le TCC léger, il faut savoir que c'est de loin le TCC le plus fréquent (environ 85 % de tous les TCC) et qu'il est principalement provoqué par les accidents de la route, les chutes ainsi que les coups reçus à la tête dans la pratique de nombreux sports. Souvent, c'est le terme "commotion cérébrale" qui est utilisé pour, en fait, parler du TCC léger.
Voici la liste des principaux symptômes pouvant être observés après avoir subi un TCC léger. Bien sûr, ces symptômes peuvent varier en nombre et en intensité suivant les personnes :
  • Maux de tête
  • Étourdissements (avec ou sans nausées)
  • Fatigue
  • Problèmes de sommeil
  • Vision brouillée
  • Vision double
  • Sensibilité exagérée au bruit
  • Sensibilité exagérée à la lumière
  • Difficultés de mémoire
  • Difficultés d'attention/concentration
  • Ralentissement de la pensée
  • Sentiments de dépression
  • Sentiments de frustration/d'impatience
  • Irritabilité
  • Agitation
  • Acouphènes (bruit dans les oreilles) (plus rare)

Lorsque plusieurs de ces symptômes sont présents et persistent plusieurs semaines après l'apparition du TCC, il y a alors présence d'un "syndrome post-commotionnel". Il est important de mentionner que ce n'est pas inhabituel que certains symptômes mentionnés ci-dessus peuvent être présents pour une durée allant de 3 à 6 mois. Ainsi, par exemple, la fatigue, les maux de tête, les difficultés de mémoire et d'attention/concentration sont des symptômes qui peuvent persister plus longtemps que d'autres. Souvent (et j'ai pu l'observer dans ma pratique professionnelle), les symptômes suivants sont présents juste après l'apparition du TCC et diminuent progressivement : vision brouillée et double, étourdissements, sensibilité exagérée au bruit et à la lumière, agitation.

Par contre, comme déjà mentionné, d'autres symptômes peuvent persister et avoir des conséquences négatives sur la réalisation de plusieurs activités de la vie quotidienne (travail, loisirs, tâches domestiques, etc.). Malheureusement, comme le TCC léger n'est pas encore très connu (même dans le monde médical), il n'est pas rare que les personnes se retrouvent seules face à leurs symptômes et que le seul "traitement" recommandé (à part, par exemple, de la médication pour les maux de tête ou les sentiments dépressifs) est que la personne doit se reposer et que "cela passera avec le temps". Il est vrai que le temps (et une hygiène de vie adaptée) peut arranger les choses. Mais ce n'est pas toujours le cas et c'est là qu'il est important de bien reconnaître les symptômes liés au TCC léger afin d'apprendre à mieux les gérer.

Je suis conscient que ce message apporte seulement quelques informations parcellaires sur le TCC léger. C'est un vaste sujet, également sujet à controverse. Je vais probablement reparler du TCC léger dans de futurs messages.

vendredi 20 mars 2009

Le fonctionnement du cerveau des élèves doués ("gifted students")

Ci-joint un article très intéressant sur le fonctionnement du cerveau des "élèves doués" :


http://www.newhorizons.org/spneeds/gifted/eide.htm


L'idée principale de cet article est que le cerveau des élèves doués, c'est-à-dire des enfants qui ont une plus grande facilité d'apprentissage, fonctionne de manière multimodale, coordonnée et intégrée. Si plusieurs zones cérébrales, impliquant différentes modalités sensorielles, "travaillent" ensemble de manière simultanée et coordonnée, alors il en résulte une meilleure performance sur le plan du traitement de l'information. Ici, nous pouvons parler de "profondeur de traitement". Si une information est traitée par le cerveau de manière multimodale, elle sera traitée de manière plus approfondie et, ainsi, la probabilité de se rappeler cette information et de pouvoir la manipuler sera augmentée. De plus, si la dimension émotionnelle intervient (voir le concept d'intelligence émotionnelle), il est de plus en plus démontré que le traitement de l'information sera encore plus approfondi.
Il n'est donc pas très étonnant que j'ai souvent l'impression que tout ce qu'on m'a enseigné durant mes études secondaires et universitaires a laissé peu de traces dans mon cerveau ! En effet, l'enseignement reçu était essentiellement unimodal (via la modalité verbale, ce que j'appelle l'enseignement "bla-bla-bla") et très peu émotionnel. Le sujet de ce message n'est pas l'éducation, mais il apparaît très clairement que le monde de l'éducation devrait de plus en plus s'inspirer des dernières découvertes dans le domaine des neurosciences !

jeudi 12 février 2009

Bientôt de retour !

Comme vous avez pu le constater, je n'ai pas publié de message depuis le 30 novembre de l'année passée. Une charge de travail supplémentaire a mis mon cerveau à contribution et j'ai un peu "oublié" mon blog. Cependant, soyez sans crainte, la publication des messages devrait reprendre "tranquillement pas vite" à partir du mois de mars...


Alors, patience et à bientôt !
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