samedi 10 décembre 2011

Sclérose en plaques et troubles cognitifs

Voici un excellent document sur les changements cognitifs qui peuvent survenir suite à l'apparition d'une sclérose en plaques. C'est un document réalisé par la Société canadienne de la sclérose en plaques. Très bien expliqué et très utile pour les personnes ayant une sclérose en plaques ainsi que pour leurs proches.

http://scleroseenplaques.ca/fr/pdf/pub_cognitif.pdf

samedi 26 novembre 2011

Vidéos sur les techniques d'imagerie cérébrale

Voici plusieurs vidéos (en français !) expliquant différentes techniques d'imagerie cérébrale. Passionnant !

http://www.neuropsychologie.fr/index.php?/page/media.html/_/neuropsychologie-neurologie/imageries/

dimanche 20 novembre 2011

Les accidents vasculaires cérébraux

Voici un site canadien bilingue très complet sur les accidents vasculaires cérébraux (AVC), parfait pour monsieur-et-madame-tout-le-monde voulant en savoir plus sur cette pathologie malheureusement assez fréquente :

samedi 1 octobre 2011

Commotions cérébrales et hockey : ça évolue lentement mais sûrement !

Voici encore quelques articles de presse liés à la problématique des commotions cérébrales dans le hockey. La pression est de plus en plus forte pour que les choses bougent enfin dans ce domaine...

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201109/30/01-4452826-commotions-cerebrales-des-medecins-lancent-un-signal-dalarme.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_hockey_194509_section_POS2

samedi 13 août 2011

Phénomène d'accélération/décélération dans le traumatisme craniocérébral (TCC)

Voici une excellente animation vidéo expliquant le phénomène d'accélération/décélération lors d'un accident de voiture et ses effets sur la structure interne du cerveau (principalement les axones). Sans le nommer explicitement, cette vidéo parle entre autres du "dommage axonal diffus", qui ne peut pas être observé actuellement par les techniques d'imagerie médicale. Cependant, c'est ce type de dommages aux axones qui pourrait expliquer, par exemple, la présence des symptômes post-commotionnels suite à un traumatisme craniocérébral léger. Dans ma pratique clinique, j'ai rencontré plusieurs personnes qui avaient subi un accident de voiture à haute vélocité et dont les examens d'imagerie médicale étaient négatifs (c'est-à-dire pas de lésions cérébrales visibles et objectivées). Cependant, ces personnes pouvaient se plaindre de nombreux symptômes post-commotionnels (maux de tête, étourdissements, fatigue, sensibilité exagérée aux bruits et à la lumière, difficultés d'attention et de mémoire, etc.). Une des hypothèses qui expliquerait la présence de ces symptômes est précisément un dommage plus ou moins étendu aux axones (entre autres à cause de ce qu'ils appellent dans la vidéo les "shearing forces" ou les "forces de torsion").

mardi 7 juin 2011

Progrès dans les techniques d'imagerie cérébrale

Ci-joint une vidéo en français d'une durée de 7 minutes sur les progrès en imagerie cérébrale et l'utilisation récente de ce qu'ils appellent les "IRMs à très haut champs". C'est bien expliqué, ce n'est pas trop technique et, en plus, il y a de belles images ! Ainsi, grâce au progrès technologique, depuis les années 1990, nous sommes capables de mieux en mieux "voir" à l'intérieur du cerveau, que ce soit sur le plan purement anatomique ou sur le plan anatomique et physiologique (cerveau en fonctionnement).

samedi 4 juin 2011

Mieux comprendre les conséquences d'un AVC

Ci-joint un livret d'informations, en français, sur les conséquences des Accidents Vasculaires Cérébraux. Ce livret est destiné à la famille des personnes ayant subi un AVC et a été réalisé par une étudiante en neuropsychologie.
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Pour les personnes intéressées à en savoir plus sur les AVC, je rappelle que, sur ce blog, 4 messages ont déjà été publiés sur ce thème : le 21 décembre 2010, le 08 janvier 2010, le 08 novembre 2009 (liens entre l'AVC et la dépression) et le 28 juillet 2009 (conséquences après un AVC droit).

samedi 28 mai 2011

Le neurone !

Ci-joint un document (en anglais) visant à décrire de manière détaillée ce qu'est un neurone. C'est bien expliqué et il y a de belles images et animations afin de mieux comprendre ce que sont ces milliards de cellules que nous avons dans notre cerveau et qui sont si importantes pour bien fonctionner dans la vie quotidienne ! N'oubliez pas de bien prendre soin de vos neurones !

http://scientopia.org/blogs/scicurious/2011/05/04/science-101-the-neuron/



N.B. : Pour les personnes intéressées par l'histoire de la découverte du neurone, je vous réfère au message datant du 23 mars 2010. Excellent texte !

lundi 11 avril 2011

Dyslexie et neuroplasticité

Ci-joint un article (en anglais !) sur les changements observés dans les connexions cérébrales chez des enfants dyslexiques ayant réalisé un entraînement intensif à la lecture. De plus, l'auteur va au-delà de la dyslexie et rappelle certaines découvertes récentes en lien avec la neuroplasticité du cerveau humain. N'oubliez pas aussi que, si vous voulez en savoir plus sur la neuroplasticité, vous cliquez simplement sur le libellé "neuroplasticité" dans le présent site et vous aurez accès à tous les messages traitant de ce sujet !


mercredi 16 mars 2011

La gestion des symptômes post-commotionnels après un TCC léger (5ème partie)

Cette partie est consacrée à la gestion des difficultés de mémoire dans la vie quotidienne, après avoir subi un TCC léger.
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Stratégies pour améliorer l’encodage (mise en mémoire) et le rappel :


Réaliser une activité à la fois, en diminuant le plus possible les sources de distractions ; si possible, terminer l’activité en cours avant d’en commencer une autre.

Pour mémoriser une information spécifique, bien se concentrer, bien « observer » et/ou « écouter » l’information. Se donner le temps pour que l’information « entre en mémoire ». Par exemple, si vous voulez vous rappeler l’emplacement où vous avez mis un objet, vous pouvez fermer les yeux et visualiser l’endroit où se trouve l’objet. Puis vous ouvrez les yeux à nouveau et regardez l’objet pour renforcer l’image. Si vous êtes une personne tactile, vous pouvez toucher l’objet et l’endroit environnant ; si vous êtes une personne plus auditive, vous pouvez répéter à haute voix ce que vous voyez.

Créer des routines (faire certaines activités toujours au même moment, toujours dans le même ordre, etc…).

Rendre l’environnement immédiat prévisible et stable (objets et/ou informations importantes toujours au même endroit, bien visibles).

Pour bien apprendre et retenir en mémoire une information nouvelle, mieux vaut être souvent confronté à cette information, même si c’est pendant peu de temps, qu’une seule fois et pendant longtemps.

Mieux vaut faire soi-même certaines actions pour mieux les encoder et les retenir (par exemple : écrire soi-même les rendez-vous dans l’agenda ou une liste d’aliments à acheter à l’épicerie, etc…).

Ne pas hésiter à utiliser des notes (post-it par exemple) et des listes pour vous rappeler quoi faire et quand le faire. Ces notes doivent être placées à des endroits bien visibles et, si possible, en lien avec l’activité à ne pas oublier (par exemple, le frigidaire pour l’épicerie).

vendredi 11 mars 2011

Les commotions cérébrales

Voici un nouveau document (traduit en français), très bien réalisé et destiné au grand public, sur les commotions cérébrales.
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http://www.thinkfirst.ca/downloads/concussion/Q%20et%20R%20de%20commotions%20pour%20le%20public.pdf

Ce document est tiré d'un site internet canadien consacré à la prévention des blessures cérébrales et spinales (www.thinkfirst.ca).

lundi 28 février 2011

Les neurones des mouches !

Ci-joint un court article parlant d'une nouvelle technique d'imagerie permettant de visualiser d'une manière saisissante de petits réseaux de neurones chez certains animaux. Cette technique a déjà été utilisée chez les souris. Il y a peu de temps, elle a été utilisée chez les mouches ("fruit flies"). Regardez bien les images jointes à l'article !
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jeudi 10 février 2011

La gestion des symptômes post-commotionnels après un TCC léger (4ème partie)

Conseils pratiques pour augmenter l’attention/concentration après avoir subi un TCC léger


Modifications de l’environnement :

Quand vous travaillez ou étudiez par exemple, faites-le dans l’environnement le plus calme possible. Éteignez la télévision ou la radio, branchez le répondeur de votre téléphone, etc.

Si possible, ne « surchargez » pas trop votre environnement immédiat en ce qui concerne les lumières, les meubles, les objets divers, les couleurs, etc. S’il y a une surcharge de stimulations extérieures, vous risquez d’avoir plus de difficultés à vous concentrer sur une tâche précise. De même, si votre environnement est bien organisé (mêmes objets toujours à la même place, documents bien classés, etc.), cela peut augmenter votre attention et efficacité dans la réalisation des tâches de la vie quotidienne.

Modifications de l’horaire de vie :

Essayez de noter les moments de la journée et les circonstances où vous avez le plus de difficultés à vous concentrer. Ensuite, si possible, ajustez votre horaire quotidien en fonction de ces moments ou circonstances plus difficiles. De même, essayez de repérer les moments de la journée où vous êtes le plus performant sur le plan de la concentration. Ainsi, vous pourrez faire les activités les plus exigeantes durant ces moments-là.

Soyez très attentif(ive) à la fatigue que vous ressentez durant les activités que vous êtes en train de réaliser. Si c’est le cas, n’hésitez pas à faire une pause plus ou moins longue pour être capable de reprendre l’activité en étant davantage concentré.

Essayez le plus possible de diminuer les contraintes de temps. Donnez-vous par exemple plus de temps pour réaliser des tâches habituelles réalisées en un certain temps avant l’accident.

Modifications sur le plan social :

Demandez aux personnes de parler plus lentement lorsqu’elles vous disent des informations importantes, de donner une information à la fois et de faire éventuellement une pause pour que vous ayez le temps de bien traiter l’information. Si nécessaire, n’hésitez pas de demander aux personnes de reformuler ou de répéter ce qu’elles viennent de dire. Après ça, répétez ou reformulez ce que vous venez d’entendre afin d’être sûr(e) d’avoir la bonne information.

Si nécessaire, prenez des notes de ce qui est dit.

Soyez honnête et transparent en ce qui concerne vos difficultés d’attention/ concentration. Ainsi, vous et la personne avec qui vous parlez serez plus à l’aise.

Si votre esprit « voyage » lorsque vous parlez à quelqu’un, essayez de vous concentrer sur la qualité de sa voix ou sur les gestes que la personne fait.

lundi 24 janvier 2011

La gestion des symptômes post-commotionnels après un TCC léger (3ème partie)

La 3ème partie est consacrée à la fatigue. Il faut savoir que ce symptôme est souvent le plus fréquent et celui qui peut durer le plus longtemps après un TCC léger (ou commotion cérébrale). De plus, la fatigue, si elle n'est pas bien gérée, peut avoir des impacts négatifs sur d'autres symptômes (par exemple, maux de tête, irritabilité, difficultés de mémoire, baisse de la concentration).
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Conseils pratiques pour faire face à une grande fatigue après avoir subi un TCC :


Évitez si possible de faire des siestes durant la journée pour pouvoir plus facilement passer une nuit complète de sommeil.

Cependant, si la fatigue est trop forte, faites une sieste dans le milieu de la journée (par exemple, peu de temps après le repas du midi) pour pouvoir garder encore de l’énergie pour la fin de l’après-midi et la soirée.

Organisez vos activités quotidiennes en établissant une liste de priorités. De cette manière, les activités les plus importantes ou urgentes de la journée auront plus de chances d’être réalisées en cas de trop forte fatigue, qui vous oblige à arrêter les activités prévues.

Évitez de forcer et ainsi d’être trop fatigué car vous risquez d’en payer le prix pendant plusieurs jours ! Allez à votre rythme, prenez des pauses fréquentes et n’hésitez pas à demander l’aide d’autres personnes !

Si possible, variez vos activités dans le courant de la journée mais n’essayez pas de faire plus d’une tâche ou activité à la fois !

Afin de combattre la fatigue intellectuelle et émotionnelle, évitez les stimulations excessives comme le bruit et la lumière. Par exemple, si vous avez du magasinage à faire, faites le lorsqu’il n’y a pas trop de monde dans les magasins.

Dans la mesure du possible, essayez aussi de diminuer les stimulations excessives à la maison.

Par exemple : Ne pas laisser fonctionner la radio ou la télé si vous ne l’écoutez pas ; utilisez votre boîte vocale si vous avez souvent des appels téléphoniques (ainsi, vous pouvez filtrer vos appels et appeler en retour quand vous n’êtes pas trop fatigué) ; limitez les visites à une ou 2 personnes à la fois et veillez à ce que ces visites ne durent pas trop longtemps

Si, durant la semaine, un événement important a lieu et risque d’être fatigant pour vous, reposez-vous bien avant et conservez votre énergie en vue de cet événement !

Reconnaissez vos capacités limitées de concentration et utilisez-les de manière adéquate. Faites les activités demandant le plus de concentration aux moments de la journée où vous vous sentez le plus en forme sur le plan intellectuel. Il est généralement reconnu que les processus de pensée sont les « plus clairs » entre 8 heures du matin et midi ainsi qu’entre 18h00 et 20h00 le soir.

Et, surtout, n’oubliez pas de faire de fréquentes pauses. Si vous sentez venir une « vague » de fatigue, asseyez-vous ou couchez-vous un peu pour relaxer !!

lundi 17 janvier 2011

Les commotions cérébrales dans le hockey sur glace

Voici un dossier de presse, comprenant plusieurs articles, qui traite des commotions cérébrales dans le hockey. Merci à Cyberpresse (Québec) pour parler de ce phénomène encore assez méconnu.
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