samedi 26 septembre 2015

La mémoire de travail en milieu scolaire

Ci-dessous, vous trouverez un lien vers un article particulièrement intéressant sur la mémoire de travail, son importance dans les apprentissages scolaires et les stratégies pouvant être utilisées en milieu scolaire pour stimuler cette forme de mémoire.

Pour rappel, afin de mieux comprendre ce qu'est la mémoire de travail et comment elle est évaluée en neuropsychologie, vous pouvez consulter les messages publiés les 24 et 30 janvier 2015, lesquels sont exclusivement consacrés à la mémoire de travail.

samedi 21 février 2015

Les étonnants pouvoirs de transformation du cerveau

Au-delà du titre un peu "racoleur", voici un excellent documentaire (français, 50 mns) sur la neuroplasticité du cerveau et sur son rôle dans le traitement de certains troubles mentaux, comme le trouble obsessionnel-compulsif, le trouble de stress post-traumatique et la schizophrénie. Dans la 2ème partie du documentaire, ils parlent aussi du rôle de la neuroplasticité dans les accidents vasculaires cérébraux (AVC), plus particulièrement ceux qui touchent la partie gauche du cerveau et provoquent une aphasie (trouble acquis du langage).

C'est très bien vulgarisé et cela explique bien, par exemple, ce qui se passe dans le cerveau des personnes qui ont un trouble obsessionnel-compulsif ou un trouble de stress post-traumatique. De plus, l'explication de plusieurs traitements basés sur la neuroplasticité est aussi très bien faite. Ici, des notions comme la "pleine conscience" (ou "mindfulness" en anglais) sont abordées. À noter aussi l'importance de l'intensité des traitements pour provoquer un changement durable dans le cerveau, du rôle de certaines médications et le rôle des jeux vidéos dans certaines approches thérapeutiques. Je n'en parlerai pas de manière détaillée mais je suis convaincu que la "pleine conscience" (utilisée entre autres dans la méditation) et l'utilisation de nouvelles technologies (dont des jeux vidéos construits sur mesure pour certains troubles) vont jouer un rôle de plus en plus important dans le traitement de nombreux troubles mentaux et neurologiques.

samedi 7 février 2015

La dyspraxie, trouble neurologique encore peu connu.

Tout d'abord, voici une vidéo (en français) qui présente des témoignages d'enfants et d'adultes dyspraxiques, de leurs familles et de professionnels de la santé. Cela donne une idée concrète des difficultés que peuvent vivre ces personnes dans la vie quotidienne, que ce soit à la maison, à l'école ou dans la communauté. À noter que, au Canada, le terme "dyspraxie" a été remplacé par "trouble d'acquisition de la coordination". Cependant, dans la pratique clinique, c'est encore le terme "dyspraxie" qui est le plus utilisé.


Ensuite, voici une conférence (d'une durée d'1 heure et toujours en français) donnée par une spécialiste de la dyspraxie, pour les personnes intéressées à en savoir plus sur ce trouble neurologique.

vendredi 30 janvier 2015

L'évaluation de la mémoire de travail en neuropsychologie clinique (partie 2)

Dans la 2ème partie de ce message, je vais expliquer à l'aide de quels types de tests j'évalue la mémoire de travail dans ma pratique professionnelle.

Tous les tests existants visant à évaluer la mémoire de travail ne seront bien sûr pas présentés. Il s'agit cependant de tests souvent utilisés par les neuropsychologues pour évaluer ce type de mémoire, que ce soit pour les enfants ou les adultes.

Le principe général de ces tests est que le neuropsychologue présente quelques informations, verbales ou visuelles, à la personne évaluée. Immédiatement après la présentation des informations, la personne doit répéter exactement les mêmes informations ou alors réaliser une opération mentale sur ces informations et produire un résultat précis.

Vous verrez dans les exemples ci-dessous que l'on retrouve des notions présentées dans la 1ère partie de ce message : l'aspect "immédiat" du rappel; le nombre limité d'informations présentées et une composante de "travail" sur ces informations. De plus, les informations présentées sont "nouvelles", dans le sens qu'elles ne sont pas déjà stockées dans la mémoire à long terme de la personne évaluée.

Voici les exemples de quelques tests utilisés en neuropsychologie clinique pour évaluer la mémoire de travail :

Les empans ou les séquences de chiffres

Dans ce type de tâche, le neuropsychologue lit à voix haute une série de chiffres compris entre 0 et 9, avec une augmentation progressive du nombre de chiffres lus. Par exemple : 9-7; 5-8-2; 7-2-8-6; 4-2-7-3-1; etc. Le nombre maximun de chiffres lus est une séquence de 9 chiffres.

Plusieurs modalités peuvent exister dans le rappel immédiat qui est demandé à la personne évaluée :

Soit un rappel en ordre direct. La personne doit simplement répéter les chiffres entendus dans le même ordre. Ici, l'aspect "travail" (ou manipulation mentale des informations) n'est pas très élevé. Par exemple, la personne entend "4-1-7-9-3-8-6" et elle doit répéter exactement la même séquence de chiffres.

Soit un rappel en ordre inverse. Ici la personne doit répéter les chiffres entendus mais en les répétant à l'envers. Par exemple, si elle entend "6-5-8-4-3", elle doit répéter "3-4-8-5-6". Faites l'exercice mentalement ou faites-le à un de vos proches et l'aspect "travail" de la mémoire de travail prendra tout son sens. Pour réussir cet exercice, la personne doit vraiment maintenir en mémoire de travail pendant quelques secondes les chiffres entendus afin de pouvoir réaliser l'opération mentale qui consiste à pouvoir les dire à l'envers.

Soit un rappel en ordre croissant. Ici, la personne doit répéter les chiffres entendus en les classant du plus petit au plus grand. Par exemple, si elle entend "6-2-5-2-3-4", elle doit répéter "2-2-3-4-5-6". Ici aussi, il y a manipulation mentale qui est nécessaire pour produire le résultat attendu.

À noter que les séquences de chiffres ne dépassent pas 9 chiffres car la recherche scientifique a montré que, de manière générale, les performances des personnes "normales" (c'est-à-dire sans aucun déficit neurologique ou mental particulier) varient entre 5 et 9 chiffres (7 étant la moyenne). Il est bien sûr possible de rencontrer des personnes qui sont capables de répéter plus de 9 chiffres mais elles sont minoritaires et n'ont pas vraiment besoin d'être évaluées en neuropsychologie !

Les empans ou séquences de chiffres et de lettres

Ici, l'aspect "travail" vous apparaîtra évident et exigeant. Personnellement, je pense que c'est la tâche de mémoire de travail la plus difficile qui est demandée aux personnes évaluées. En tous cas, dans ma pratique clinique, c'est ce que disent les personnes qui "subissent" cette épreuve.

Cette fois-ci, le neuropsychologue lit à voix haute une séquence de chiffres et de lettres, toujours avec une augmentation progressive du nombre présenté. Par exemple : D-1; 5-C-A; V-1-J-5; M-4-P-7-R-2. Ici, le maximum d'items présentés est de 8.

Immédiatement après la lecture à voix haute de la séquence, la personne doit répéter les chiffres et les lettres entendus en respectant certaines règles. Elle doit d'abord répéter les chiffres en ordre croissant puis les lettres en ordre alphabétique. Il y a donc 2 types différents d'informations à rappeler (chiffres et lettres) et il y a 2 opérations mentales à exécuter (reclasser les chiffres du plus petit au plus grand et reclasser les lettres en ordre alphabétique). Ainsi, par exemple, "6-N-9-J-2-S" devient "2-6-9-J-N-S".

Dans ce cas, vous conviendrez que la mémoire de travail "travaille" très fort !

Les calculs mentaux

Un autre type de tâche souvent utilisé pour évaluer la mémoire de travail verbale consiste à réaliser des calculs mentaux. Le neuropsychologue lit à voix haute de courts problèmes arithmétiques et la personne évaluée doit donner la réponse dans un laps de temps limité (30 secondes, par exemple). À la demande de la personne, le neuropsychologue peut relire l'énoncé une seule fois, mais pas davantage.

Pour bien illustrer la nature de cette tâche, je vous donne 2 exemples de problèmes à résoudre (un facile et un plus difficile).

"Jeanne a 9 crayons. Elle en donne 4 à Luc. Combien de crayons reste-t-il à Jeanne?".

"Marc fait la file derrière 160 personnes. Il laisse passer 20 personnes de plus devant lui. À chaque minute, 6 personnes atteignent le début de la file. Dans combien de minutes Marc atteindra-t-il le début de la file ?".

Pour réussir à trouver la bonne réponse, la personne doit maintenir en mémoire de travail certaines informations pertinentes pendant qu'elle réalise le calcul "dans la tête". Par exemple, elle doit maintenir en mémoire les résultats intermédiaires ou encore les chiffres pertinents afin de réaliser le calcul mental exigé.

La répétition de phrases

Enfin, toujours sur le plan verbal, une autre tâche, davantage utilisée avec les enfants, consiste en la répétion de phrases. Ici, le neuropsychologue lit simplement à voix haute des phrases de longueur variable et la personne doit immédiatement répéter exactement la même phrase.

Par exemple :

"Regarde Pierre";

"Paul rentre à la maison en courant";

"Chaque matin, les oiseaux chantent dans les arbres sous ma fenêtre";

"Les légumes frais étaient coupés et disposés dans une coupe pour faire une bonne salade";

L'empan visuo-spatial

Rappelez-vous que, dans la 1ère partie de ce message, j'ai parlé de la mémoire de travail visuo-spatiale. Celle-ci est moins souvent évaluée en neuropsychologie mais vous verrez que le principe d'évaluation est très semblable aux empans de chiffres à l'endroit et à l'envers.

Une planche carrée avec 10 blocs fixés dessus est placée devant la personne évalueé. Le neuropsychologue touche avec un doigt une séquence de blocs, avec une augmentation progressive du nombre de blocs touchés. Par exemple, il touche 5 blocs de suite selon une séquence précise.

Dans la 1ère partie de ce tests, immédiatement après que le neuropsychologue a complété la séquence, la personne doit toucher les mêmes blocs en ordre direct.

Dans la 2ème partie, la personne doit alors toucher les blocs en ordre inverse.

Ainsi, pour réussir ce test, la personne doit maintenir pendant quelques secondes en mémoire de travail des informations de nature visuo-spatiale afin de produire un résultat précis.


Il est aussi important de préciser que la mémoire de travail, qu'elle soit verbale ou visuo-spatiale, est impliquée dans de nombreux autres tests neuropsychologiques, de manière plus ou moins significative. C'est pourquoi, dans l'analyse des résultats, le neuropsychologue doit souvent se poser la question si une altération de la mémoire de travail a joué un rôle dans la performance de la personne évaluée, surtout si cette altération a été objectivée dans les tests mentionnés ci-dessus.

Pour finir ce long message, à noter aussi que les tests ne sont pas la seule façon d'évaluer la mémoire de travail. En entrevue clinique, des questions précises peuvent être posées à la personne sur son fonctionnement dans la vie quotidienne, ce qui peut aider à déterminer s'il y a une atteinte de la mémoire de travail. Certains questionnnaires, ne portant souvent pas de manière spécifique sur la mémoire de travail (mais plutôt sur les habiletés attentionnelles ou les fonctions exécutives), peuvent aussi nous aider dans l'évaluation de la mémoire de travail.




samedi 24 janvier 2015

L'évaluation de la mémoire de travail en neuropsychologie (partie 1)

Dans ce message, je vais procéder en deux temps. Dans un premier temps, je vais décrire ce qu'est la mémoire de travail et donner quelques exemples de son fonctionnement dans la vie quotidienne (partie 1). Dans un deuxième temps, je vais décrire comment cette forme de mémoire est évaluée par les neuropsychologues cliniciens (partie 2).

Qu'est-ce que la mémoire de travail ?

C'est la capacité à maintenir en mémoire immédiate de nouvelles informations durant une période limitée de temps et de manipuler mentalement cette information afin de produire un résultat précis. Plusieurs notions décrites ici sont importantes et méritent d'être précisées davantage.

  • Période limitée de temps : Comme nous le verrons dans les exemples ci-dessous, il s'agit de maintenir en mémoire de nouvelles informations pendant une très courte période de temps. Cela est un élément très important dans la définition de la mémoire de travail. Il ne s'agit pas d'encoder des informations et de les stocker en mémoire à long terme. Les informations manipulées en mémoire de travail sont utiles pendant quelques secondes puis elles "disparaissent" et on ne s'en souvient plus.
  • La notion de manipulation mentale est aussi très importante. En effet, de manière générale, il y a un "travail mental" qui est réalisée sur les informations maintenues durant quelques secondes en mémoire de travail. C'est pourquoi le mot "travail" est essentiel dans la définition de la mémoire de travail. Il y a réellement un travail mental qui est réalisé pendant quelques secondes sur des informations précises, dans le but de produire un résultat précis.
  • Ajoutons aussi que la capacité de la mémoire de travail est limitée. Dans les exemples, nous verrons que nous pouvons maintenir et manipuler temporairement seulement quelques informations en même temps.
Voici quelques exemples tirés de la vie quotidienne pour mieux illustrer comment fonctionne cette forme de mémoire particulière :

  • Imaginez que quelqu'un vous demande de composer un numéro de téléphone que vous ne connaissez pas et que vous devez vous déplacer un peu pour aller composer ce numéro (par exemple, traverser deux pièces de la maison pour rejoindre le téléphone). Notez que c'est bien un numéro que vous ne connaissez pas ! C'est de la nouvelle information. Si vous connaissez le numéro, nous disons qu'il est stocké en mémoire à long terme et, alors, pas besoin de la mémoire de travail car vous connaissez le numéro et vous pouvez facilement le composer. Donc, vous entendez le nouveau numéro et, là, la mémoire de travail entre en jeu. Pour pouvoir réussir à vous souvenir du numéro et bien le composer sur le téléphone (résultat précis à atteindre), vous essayez de maintenir le numéro dans votre conscience immédiate en le répétant plusieurs fois (soit en chuchotant ou à voix haute ou encore silencieusement dans votre tête). Èn faisant cela, vous réussissez à maintenir la nouvelle information pendant quelques secondes en mémoire de travail afin que, lorsque vous arrivez devant le téléphone, vous êtes capable de composer le bon numéro. Notez ici que la répétition mentale est de nature verbale. On parle alors de mémoire de travail verbale. Certaines personnes pourraient très bien "visualiser" le numéro pour le maintenir quelques secondes en mémoire de travail. On parle alors davantage de mémoire de travail visuo-spatiale. Une fois l'action réalisée, vous continuez vos occupations et, rapidement, vous oubliez le nouveau numéro de téléphone. Si la même demande se reproduit plusieurs fois et que vous trouvez important de vous souvenir de ce numéro, vous allez le stocker en mémoire à long terme.
  • Utilisons l'exemple ci-dessus pour bien illustrer la capacité limitée de la mémoire de travail et aussi sa "fragilité" face aux distractions de l'environnement. Imaginez qu'une personne vous demande de composer un numéro de téléphone de 25 chiffres. Ce serait impossible pour vous de le maintenir quelques secondes en mémoire et de composer le numéro. Par contre, si le numéro contient environ 7 à 8 chiffres, vous serez capable, en le répétant ou en le visualisant mentalement, de composer ce numéro. La mémoire de travail, qu'elle soit verbale ou visuo-spatiale, ne permet que de manipuler quelques informations à la fois ! Bien sûr, il y a des variations selon les personnes et certaines personnes ont une meilleure mémoire de travail que d'autres et peuvent manipuler davantage d'informations en même temps. Enfin, imaginez que, pendant que vous vous dirigez vers le téléphone, une distraction se produit dans votre environnement (par exemple, quelqu'un vous parle ou vous frappez un objet et vous devez le ramasser), il est possible que le numéro de téléphone (que vous êtes en train de vous répéter mentalement) "s'évapore" soit totalement soit partiellement et que vous n'êtes plus en mesure de produire le résultat attendu. En effet, nous disons que la mémoire de travail est sensible aux interférences et aux distractions, qu'elles soient externes ou internes (pensées, émotions, etc.). Les informations maintenues mentalement pendant quelques secondes peuvent facilement disparaître et cela peut nous frustrer et nous empêcher de bien exécuter une action précise.
  • Imaginez maintenant que vous devez réaliser un calcul mental à plusieurs éléments. Par exemple : 32 X 2 +15 - 9. Pour résoudre ce calcul, vous allez devoir maintenir pendant quelques secondes certaines informations en mémoire de travail afin de trouver la bonne réponse. Disons que vous allez devoir garder en conscience immédiate les informations 64 et 79 pour finalement arriver à la bonne réponse (70). Là aussi, la capacité en mémoire de travail est limitée et ce serait impossible de réaliser un calcul mental qui comprend de nombreux éléments. Ici aussi, si vous êtes distrait durant la réalisation du calcul, il se peut que vous "perdiez" certaines informations et que vous ne puissiez pas résoudre le problème. Enfin, ici aussi, certaines personnes vont davantage être visuelles et vont plutôt "voir" les chiffres mentalement.
  • Mentionnons enfin l'importance de la mémoire de travail verbale dans une activité que nous faisons tous les jours : conversation avec une ou plusieurs personnes. En effet, pour pouvoir suivre une conversation de manière efficace, il faut pouvoir garder en mémoire de travail ce que la personne vient juste de dire. C'est pourquoi des personnes ayant un déficit en mémoire de travail (par exemple, personnes avec un trouble déficitaire de l'attention ou après avoir subi un traumatisme crânien) peuvent dire qu'elles ont de la difficulté à suivre une conversation, surtout avec deux ou plusieurs personnes ou encore lorsque l'interlocuteur parle vite et donne beaucoup d'informations en même temps. Souvent, dans ma pratique clinique, ces personnes disent qu'elles "en perdent des bouts" ou qu'elles "perdent le fil de la conversation".
J'ajouterai que le mot "mémoire" dans la mémoire de travail peut amener certaines confusions. Pour la plupart des gens, le mot "mémoire" va faire référence à la notion de "se souvenir d'informations passées" ou "récupérer certaines informations en mémoire à long terme" ou encore "apprendre de nouvelles informations et les stocker en mémoire à long terme pour les utiliser plus tard" (dans les apprentissages scolaires par exemple). Ce n'est pas ce qui se passe ici. Pour moi, la "mémoire de travail" fait plutôt appel aux processus attentionnels. C'est une forme d'attention immédiate et de courte durée qui nous permet de "maintenir en conscience" certaines informations afin de pouvoir les manipuler mentalement et produire une action ou un résultat précis.

En neuropsychologie, c'est pourquoi la notion de "mémoire (fonctions mnésiques)" et de "mémoire de travail" sont bien distinctes et sont évaluées de manière différente, à l'aide de tests différents. Nous verrons cela plus en détail dans la 2ème partie de ce message.

vendredi 23 janvier 2015

Les effets à long terme de commotions cérébrales sur le cerveau

Voici une courte vidéo en français sur les possibles effets à long terme des commotions cérébrales sur le cerveau, et plus particulièrement sur la matière blanche. 

Il est important de préciser ici qu'il s'agit des effets à long terme pour des personnes ayant subi plusieurs commotions cérébrales (surtout des sportifs). À l'heure actuelle, il ne semble pas encore prouvé qu'une seule commotion cérébrale puisse causer des effets négatifs à long terme, sauf dans un petit pourcentage de cas, lorsqu'il y a présence de ce qu'on appelle des "facteurs de mauvais pronostic". Et, encore, dans ces cas-là, les scanners du cerveau ne permettent généralement pas d'objectiver des lésions au cerveau. C'est davantage sur la manière dont la personne fonctionne dans la vie quotidienne que l'on peut établir qu'il y a des conséquences à plus long terme d'une seule commotion cérébrale (avec risque que certains symptômes post-commotionnels deviennent chroniques).


https://www.youtube.com/watch?v=kFAQQ_Kz2PQ



dimanche 18 janvier 2015

Ce que vous faites change votre cerveau !

Voici une excellente vidéo (en anglais) qui parle de la neuroplasticité du cerveau, avec quelques exemples tirés de la recherche récente.








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